mardi 31 décembre 2013

Groupe 1 - Les films !

Beaucoup de travail accompli tout au long du mois de novembre et de décembre et ce, jusqu'à la dernière minute de la dernière séance !

Voilà donc les films réalisés lors de cet atelier Petit Styliste !



C'est parti pour la pyjama party !
de et avec Margot, Clara, Jeanne et Nil.


Doggy Robots
de Nils et Zacharie

La plante carnivore
de Raghav

La famille Smiley,
de Suzanne, Bérénice, Camille, Sarah et Tess

 

Night Call
de Pauline, Théodore et Halima


jeudi 31 octobre 2013

Groupe 1 - Séances 3 à 5 - 1er, 8 et 15 octobre 2013.

Voilà quelques nouvelles à la veille de la reprise, et des images des trois précédentes semaines de travail. Nous avançons lentement mais sûrement dans notre projet. Après avoir commencé à écrire quelques débuts de scénarios par petits groupes, nous avons mis en route le travail de réalisation des personnages qui peupleront les futurs films en stop motion.

Pour ce travail de préparation, nous avons d'abord tâché de définir un peu plus les personnages, en les dessinant, et en commençant à envisager de quels matériaux nous aurions besoin pour les réaliser. Chacun a ici suivi son propre processus. Certains ont d'abord pensé le personnage avant de se dire qu'ils auraient besoin de carton, de laine ou de ballons. D'autres sont partis des matériaux, comme les pots de yaourt, pour imaginer leurs personnages.

A la suite, quelques-uns des dessins qui ont été réalisés (certains de ces dessins n'apparaissent pas ici car ils ont été emportés à la maison avant que je n'ai eu l'occasion de les scanner. Cette petite galerie est donc à compléter !)


Halima, projet pour une sorcière à deux faces

Nil, projet pour des "sorbets sorciers"

Nils et Zacharie, projet pour des jumeaux Simpson


 
Raghav, projet pour un remake de Mario Kart


Sarah, projet pour un "François la poire"

Suzanne, projet pour un Baby Smiley

Théodore, projet pour un robot Minecraft


Nous avons par la suite commencé la réalisation de nos personnages. Pas toujours évident de parvenir à un résultat satisfaisant du premier coup, mais il en va ensuite de tout travail de création : c'est en testant les matériaux que l'on peut se rendre compte s'ils conviennent ou non, en faisant que l'on trouve, sur le tas, quelle stratégie à adopter pour arriver à nos fins. Et il y a souvent un long chemin à parcourir pour passer d'une idée, d'une envie à sa réalisation concrète.

Voilà quelques images des réalisations en cours. Il nous reste maintenant à les finaliser, les fignoler, les peindre, les costumer, etc., ce que nous ferons lors des deux prochaines séances. Ensuite, viendra le temps du tournage des films, ce qui promet d'être une toute autre histoire !



 Le chef totem, par Carla


 Le robot, par Jeanne

Les ninjas sorciers, par Nil

La plante carnivore, par Raghav

 Marine la sorcière, par Sarah

 La famille Smiley, par Suzanne, Camille, Bérénice et Sarah

Robot, par Theodore


Mister tablettes de chocolat, par Pauline

 Sorcière, par Hamima

"Le" jumeau Simpson, par Nils et Zacharie

mardi 24 septembre 2013


Groupe 1 - Séance 2 - 24 septembre 2013

Aujourd'hui, nous avons passé un peu en revue ce qu'est un film en "stop motion". Cela nous a permis de faire un crochet par l'histoire de la photographie et du cinéma.

Qu'est-ce qu'un film en "stop motion" ?

Une définition :

Un film en stop motion est un film d'animation qui permet de créer du mouvement à partir d'objets immobiles. Cette technique est proche de celle du dessin animé. Les objets sont photographiés, ou filmés de sorte à ne prendre qu'une seule image à la fois. Entre chaque image, les objets de la scène sont légèrement déplacés. Lorsque le film est projeté à une vitesse normale, nous avons l'impression de les voir animés d'un mouvement.

Les origines :  la chronophotographie

Les origines du film en stop motion, comme de tous les autres films d'ailleurs, réside dans l'histoire de la photographie, qui a par la suite donné lieu à la naissance du cinéma.

Les pionniers de la photographie ont cherché, dès la fin du 19e siècle, à inventer des techniques leur permettant de décomposer le mouvement en plusieurs images. Cette invention s'appelle la chronophotographie.

C'est Eadweard Muybridge qui invente le premier cette technique en 1878, en photographiant un cheval au galop à l'aide de plusieurs appareils photographiques disposés le long du trajet




Jules-Etienne Marey, qui en plus d'être médecin et physiologiste est un véritable touche-à-tout, met au point en 1882, le fusil photographique qui lui permet de photographier un être en mouvement sur douze poses. Cet ancêtre de la caméra a l'avantage d'être léger et mobile. Même si Marey n'utilise le fusil photographique que quelques mois, l'invention est restée célèbre.









La même année, Marey invente la chronophotographie sur plaque fixe : à l'aide d'un seul objectif — contrairement à la méthode de Muybridge qui utilise plusieurs objectifs — et avec des sujets clairs sur fond noir, une plaque photographique est exposée plusieurs fois par un obturateur rotatif. Les techniques développées par Marey seront très importantes dans l'étude et l'analyse du mouvement.





 









Ces images sont aussi et à proprement parler les premières images de cinéma. Les pionniers du 7e art comme Edison ou les frères Lumière, grâce à d'autres découvertes techniques telles que le film souple en celluloïd perforé par exemple, parviendront à faire se succéder les images photographiques (que l'on appelle aussi des photogrammes) à une vitesse suffisante (24 images par seconde) pour que le spectateur ait l'impression de voir une forme en mouvement.






Les films en stop motion utilisent cette capacité de l’œil de créer du mouvement à partir de la succession rapide d'images fixes (ce que l'on appelle le phénomène de "persistance rétinienne") pour animer des objets ou des dessins, pour inventer des mouvements extraordinaires et des mondes imaginaires.

Le premier film d'animation en stop motion s'appelle Fantasmagorie. Il a été créé en 1908 par Emile Cohl.




Le stop motion aujourd'hui

On distingue aujourd'hui deux types de films en stop motion.
D'un côté, il y a des films qui utilisent des matières repositionnables, comme la pâte à modeler, l'argile, etc... pour animer des personnages ou des marionnettes.

On retrouve cette technique d'animation dans des films tels que la série des Wallace et Gromit, ou encore dans le Fantastic Mr Fox du réalisateur Wes Anderson (2009) :



De l'autre, des films qui utilisent la technique dite de la "pixilation". Cette technique permet d'animer des personnages ou des objets "en l'état", sans modifier leur forme comme dans le cas précédent. Le précurseur de ce genre de films est Norman McLaren, qui est un artiste du cinéma expérimental. C'est lui-même qui a inventé le terme de "pixilation". Ce mot vient de l'adjectif anglais "pixilated", qui veut dire "fou, confus, ivre", et qui renvoie selon McLaren aux déplacements un peu fous-fous que permet cette technique. Voilà le film Neighbours de Norman McLaren (1952), qui raconte l'histoire des conflits entre deux voisins qui ne sont jamais d'accord :




Grâce à la technique de la pixilation, il est possible d'imaginer tout un tas d'actions incroyables qui seraient très compliquées (et parfois impossible) de réaliser autrement, comme faire voler les acteurs, les faire avancer sans qu'ils bougent les jambes, les faire sauter d'un bout à l'autre de l'écran...

D'autres artistes utilisent encore cette technique pour réaliser des performances filmées. C'est le cas de Guillaume Reymond et de sa très drôle série des performances sur les jeux vidéo. Grâce à la technique du stop motion, il s'amuse à recréer les premiers jeux vidéos tels que le pong, tetris ou pac man, avec des acteurs avec des acteurs et des actrices, qui prennent la place des pixels de l'ordinateur: 

 







Après ce tour d'horizon du film en "stop motion", nous avons commencé à plancher sur nos projets. "Nos" projets, car il semble que nous ne réaliserons pas un, mais peut-être deux films, ainsi qu'un spectacle.

Nous nous sommes demandés quels sont les ingrédients d'une histoire réussie (de l'amour, de l'action, de l'humour, un personnage principal, de la musique, etc...) , dans quels contextes nous pourrions faire intervenir nos personnages (une classe, une fête, une fête foraine, un journal télévisé, etc).

Pour le moment, rien n'est fixé, nous nous laissons le temps de réfléchir à partir de toutes les propositions qui ont été énoncées.

Nous avons ensuite commencé à réfléchir aux personnages et costumes que nous allions par la suite réaliser en volume. 

Pour cela, nous nous sommes inspirés du travail des grands couturiers et de leurs esquisses pour créer des costumes :


Esquisse, Georgio Armani


 Esquisse, Christian Lacroix




 Yves St Laurent


  Cahier de tendance, Yves St Laurent


 Cahier de tendance, Yves St Laurent

Ou encore des techniques de la conception 3D :



Il s'agissait ici tout à la fois de comprendre qu'avant de penser les détails, les formes que nous allions créer proviennent de formes simples, telles que le cube, la sphère, etc., ainsi que de commencer à envisager avec quels matériaux nous allions réaliser nos personnages.

samedi 21 septembre 2013

Groupe 1 - Séance 1 - mardi 17 septembre 2013

Après nous êtres tous présentés pour cette première séance, nous nous sommes demandés ce qu'est faire de l'art. Contrairement à l'idée courante que l'artiste crée toujours tout seul et que faire de l'art requiert des techniques compliquées que ce dernier doit maîtriser, nous avons vu que parfois, faire de l'art n'est pas plus compliqué que faire un jeu entre amis.

Un jeu comme le Cadavre Exquis, par exemple. Ce jeu a été inventé par des artistes que l'on appelle les Surréalistes dans le milieu des années 1920.

Le but du cadavre exquis est de réaliser un dessin collectif sur une même feuille. Un premier participant commence à dessiner sans que les autres ne regardent. Après avoir terminé, il replie la feuille sur elle même pour dissimuler son dessin, à l'exception d'une toute petite partie du dessin. À tour de rôle, chaque participant doit s'inspirer du motif laissé visible pour dessiner quelque chose à son tour avant de laisser sa place au suivant. À la fin, on déplie la feuille et on découvre l'ensemble du dessin.

Avant de commencer à expérimenter le Cadavre Exquis par petits groupes et voir comment il est possible de créer une œuvre collectivement, nous avons regardé des dessins réalisés par des artistes surréalistes dans les années 1920 et les années 1930.


 André Breton, Camille Goemans, Jacques Prévert et Yves Tanguy, 1927.


 
 André Breton, Jacqueline Lamba et Yves Tanguy, 1938



André Breton, Valentine Hugo, Tristan Tzara et Greta Knutson, 1933



Sans nous laisser impressionner par la beauté de ces dessins, nous nous sommes ensuite jetés à l'eau afin d'imaginer les personnages les plus incroyables. Voilà quelques images de nos réalisations du jour.





























Nous avons ensuite commencé à réfléchir ensemble à ce que nous pourrions réaliser au sein de cet atelier hebdomadaire. Nous n'étions pas à cours d'idées, mais il a bien fallu faire un choix ! Nous avons retenu la proposition de réaliser collectivement un film de "stop motion", c'est à dire un film d'animation image par image, dans lequel nous pourrions mettre en scène des personnages que nous aurons créés à partir de matériel de récupération et de tissu. Nous pourrions également jouer nous-mêmes la comédie dans ce film et créer nos propres personnages, leurs vêtements et leurs accessoires.

Nous avons donc du pain sur la planche dans les semaines qui viennent. D'abord tout le travail de préparation : inventer ou reprendre une histoire qui existe déjà, définir les personnages, imaginer à quoi ils ressembleront, comprendre comment fonctionne un script et un story-board, etc. Ensuite, il nous faudra réaliser nos personnages et/ou nos costumes. Et c'est seulement à partir de là que nous pourrons commencer le tournage à proprement parler de notre film !